Du côté des abeilles…

Elles préparent déjà la récolte 2023 !
Pas de mortalité avérée cet hiver sur l’ensemble du cheptel : seules quelques ruches sont devenues bourdonneuses : cela reste dans la normalité !
Les colonies sont désormais en pleine expansion. Vos abeilles s’activent et le bourdonnement des ruches est incessant. Les abeilles ont fini de cirer les nouveaux cadres pour accueillir de nouvelles pensionnaires et provisions (nectar et pollen).
Les nourrices élèvent les jeunes larves. Les butineuses explorent les fleurs dans un rayon de 3 km autour des ruches et reviennent chargées de pollen et nectar.
Elles s’en donnent à cœur joie : en allant butiner les fleurs de saison, elles font le plein de pollen en remplissant leurs corbeilles (la corbeille est la partie située au creux des pattes arrière de l’abeille qui permet, à la manière d’un panier, d’emporter le pollen de la fleur à la ruche) et de de nectar pour nourrir les jeunes larves à venir.
La reine pond chaque jour des œufs (elle peut pondre aux meilleures périodes jusqu’à 2000 œufs par jour) qui donneront naissance à des abeilles, faux-bourdons ou nouvelle reine (pour les œufs présents dans les cellules royales annonçant par là même la venue des essaims).
Dans la ruche, jusqu’à 50 000 abeilles bourdonnent à fin Avril. C’est pourquoi, Michel doit s’assurer à ce que ses abeilles ne manquent pas d’espace dans la ruche sans quoi c’est la fuite assurée de la reine et d’une grande partie de la colonie (appelé aussi essaimage) !

Chez Michel …

La première visite de l’apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. C’est à partir de la mi-Mars que Michel a débuté la visite générale de ses ruches avec les premiers travaux d’inspection des cadres de ruches, le nettoyage des planchers et l’inspection du couvain. Michel a passé ses ruchettes au chalumeau et souhaite rendre leur plancher amovible (« sans fond ») pour faciliter le transfert des jeunes colonies et leur reine de la ruchette à la ruche. Michel ne marque* pas ses reines, les laissant totalement libres de leurs mouvements. La nature s’est activée fin Mars faisant la part belle aux fleurs de Pissenlits, d’épines noires et Saules Marsault (de beaux petits chatons duveteux riches en nectar et en pollen). C’est à présent le plein boom pour la floraison des arbres fruitiers et de l’aubépine et autres espèces arbustives.
*pastille de couleur numérotée permettant à l’apiculteur d’identifier rapidement la reine au sein de la colonie mais pas sans conséquence sur le poids portée par l’abeille sur son dos (« Imaginez-vous avec une plaque d’égout entre vos deux omoplates à longueur de journées … »).

Sur le rucher …

En sortie d’hiver, soit à mi-Mars, le cheptel de Michel comptait plus de 500 ruches et ruchettes avec un objectif d’atteindre les 600 ruches à terme. 105 essaims ont pu être réalisés dans de bonnes conditions. Le verger (dédié aux ruches parrainées par les entreprises locales) est désormais prêt à accueillir les toutes jeunes butineuses !