Chez Michel au printemps 2022

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Du côté des abeilles…

Elles préparent la récolte 2022 !

Les reines de vos ruches parrainées sont nées l’an dernier et ont ainsi pu développer leurs colonies dès le premier été avec les provisions réalisées. Ce n’est que cette année où du miel pourra être prélevé par Michel sur le surplus stocké par les abeilles.

Pas de mortalité avérée cet hiver sur l’ensemble du cheptel : seules quelques ruches sont devenues bourdonneuses : cela reste dans la normalité !

Les colonies sont désormais en pleine expansion. Vos abeilles s’activent et le bourdonnement des ruches est incessant. Les abeilles ont fini de cirer les nouveaux cadres pour accueillir de nouvelles pensionnaires et provisions (nectar et pollen).

Elles s’en donnent à cœur joie : en allant butiner les fleurs de saison, elles font le plein de pollen en remplissant leurs corbeilles (la corbeille est la partie située au creux des pattes arrière de l’abeille qui permet, à la manière d’un panier, d’emporter le pollen de la fleur à la ruche) et de de nectar pour nourrir les jeunes larves à venir.

Votre reine pond chaque jour des œufs (elle peut pondre aux meilleures périodes jusqu’à 2000 œufs par jour) qui donneront naissance à des abeilles, faux-bourdons ou nouvelle reine (pour les œufs présents dans les cellules royales annonçant par là même la venue des essaims).

Dans la ruche, jusqu’à 50 000 abeilles bourdonnent à fin Avril. C’est pourquoi, Michel doit s’assurer à ce que ses abeilles ne manquent pas d’espace dans la ruche sans quoi c’est la fuite assurée de la reine et d’une grande partie de la colonie (appelé aussi essaimage) !

Picto apiculteur

Chez Michel …

La première visite de l’apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. C’est à partir de la mi-Mars que Michel a débuté la visite générale de ses ruches avec les premiers travaux d’inspection des cadres de ruches, le nettoyage des planchers et l’inspection du couvain. Michel doit veiller à l’harmonie au sein de la colonie, s’assurer que la reine soit suffisamment forte pour le développement du couvain*. En parallèle, il faut mettre en place des hausses** pour les miellées qui s’annoncent. La nature a explosé précocement fin Mars faisant la part belle aux fleurs de Saules Marsault (de beaux petits chatons duveteux riches en nectar et en pollen) puis s’est temporisée avec le coup de froid d’Avril mais reprend de plus belle avec la floraison des arbres fruitiers, de l’aubépine, de l’épine noire et autres espèces arbustives mais aussi des pissenlits et autres fleurs sauvages …

* Le couvain est le mot pour désigner l’ensemble des membres d’une colonie d’insectes qui n’ont pas encore atteint leur état final. Le couvain est donc constitué des œufs, des larves et des nymphes. Il s’agit en quelque sorte de la maternité de la ruche.

** Les hausses : ce sont les éléments supérieurs d’une ruche. Placés sur le corps de la ruche, les abeilles remplissent ces 1/2 cadres de nectar qui donneront par la suite du miel pour se régaler.

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Sur le rucher …

En sortie d’hiver, soit à mi-Mars, le cheptel de Michel comptait 525 ruches et ruchettes avec un objectif d’atteindre les 600 ruches à terme.

Le verger (dédié aux ruches parrainées par les entreprises locales) est désormais prêt à accueillir les toutes jeunes butineuses !